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Ce rêve en vous
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J’ai vu des guerriers redoutables
Couler d’un geste
Les ombres évidées sur le sable
Que le coeur laisse
Est-ce encore en vous ?
Des ordres ont couru sur les tables
Brûlés d’un reste
Epris au creux des barricades
Que les peurs dressent
Mais quand le coeur avoue
Les erreurs ont beau faner
Les heures ont beau s’étaler
Devant vous
Vit la rumeur évadée
Priez que rien n’efface ce rêve en vous
Des airs ont tonné redoutables
Leur humeur laisse
Une ombre élidée sur le sable
Comme une adresse
De mon coeur à vous
Faut-il qu’une envie redoutable
Nouée d’un lest
S’écrive en déni sur le sable
Et d’ennui cesse
Entre l’or et vous
Les erreurs ont beau faner
Les heures ont beau s’étaler
Devant vous
Pour une humeur évadée
Priez que rien n’efface ce rêve en vous
Les erreurs ont beau faner
Les heures ont beau s’étaler
Devant vous
Une autre humeur est-ce assez
Pour qu’enfin rien n’efface
Ce rêve en vous
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Au-delà
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N’en déplaise aux mers du sud
Les vents
Contraires aux incertitudes
Hélant
Je n’implore pas
Tout s’effacerait l’habitude
Aidant
Des eaux que la force élude
Seulement
L’or ne sert pas
Au temps des lois
Viendras-tu me voir ?
Au temps des lois
Viendras-tu
Pour l’air pur ?
Aurais-je trouvé l’amplitude
L’élan
A force de servitude
Mon rang
Ne me cède pas
Mais j’y crois comme aux pierres si rudes
Les vents
Contraires aux incertitudes
Hélant
Tout finira
Au temps des lois
Viendras-tu me voir ?
Au temps des lois
Viendras-tu
Pour l’air pur ?
Brisé dans ma solitude
Errant
Me découvrant d’inquiétude
Mais grand
Dans cet au-delà
Au temps des lois
Viendras-tu me voir ?
Au temps des lois
Viendras-tu
Pour l’air pur ?
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A la surface
02:30
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J’ai fui la route au matin
Evadé sur le chemin
Où les charmes
Bruissent à peine
Les ombres à chaque pas
Que l’aube effacerait
Pour un rien
Mon ennui sur les bras
J’avais tant de choses à faire
Mes ambitions buissonnières
Sans égards
Me reviennent
Les lignes à la surface
Que l’on effaçait
De la main
Des ruines ont pris la place
Tu marchais toujours devant
Mais je n’ai plus un instant
Les rivières
Elles se taisent
S’il fallait que l’on sache
Où vont les places
On ne sait rien
Des vies à la surface
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