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A fond de cale
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Sur l’écran, d’invisibles manières
Des korrigans sabrent la bière
Au penthotal
Plus de courrier dans la fourmilière
Les coups de pied, tout ça se perd
A fond de cale
Ca craint total
Sonnez carillons, d’une civière
On ferait couler pour la Terre
Des funérailles
Sous les crocs des coreligionnaires
Si court vêtus, bien volontaires
Cinq cent cobayes
Tout ça pour un rien d’humanitaire
Ca crie, ça joue des réverbères
Dans un bocal
Offrant une vision planétaire
Des ablutions, dévoué saint Père
De vos ouailles
En Capitales
Hissez pavillons, d’une volière
On ferait courber l’Angleterre
Jusqu’à Doubaï
Sous les ponts naîtront des millionnaires
S’ils sont vêtus, ce sera l’enfer
Loin le sérail
Seulement, pour le prix d’un ministère
On nous jouerait la guerre des nerfs
Triste médaille
Lénifiant sous le poids nécessaire
L’engin flétrit d’une prière
L’enjeu de taille
Ecrin total
Toi Léon, mignon, de ta crinière
Sans rémission, ton cellulaire
Paix sur l’éval’
Votons pour des trublions, mes frères
Le temps n’use que si l’on s’en sert
Pas si l’on rame
Ainsi va la vie dessous le verre
Les cotillons, les revolvers
Soudain s’écaillent
Stupéfiant d’intrusion nécessaire
L’écrin des visions planétaires
Gît sous la paille
Déclin total
Hissez pavillons, d’une volière
On voulait couler pour la Terre
Des funérailles
Sous les ponts naîtront des millionnaires
Et qu’on le dise à tous mes frères
L’argent, lui, gagne
En capital.
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La proie de l'ombre
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Qu’on coure de par le monde
Qu’on aie le cœur à rien
L’entier de chaque seconde
Lie le cœur pour demain
C’est un peu vous
C’est ça qui tue
Mais est-ce à dessein
Qu’on gronde ?
Qu’en penser, fou
Si tout ça s’est tu
Serait-ce la proie
De l’ombre ?
Un pan du cœur précieux
Tous ces gens délicieux
Goûtant leur part de l’onde
Déliquescencieux
C’est un peu vous
C’est ça qui tue
Mais est-ce à dessein
Qu’on gronde ?
Qu’en penser, fou
Si tout ça s’est tu
Serait-ce la proie
De l’ombre ?
Et pourtant, oui pourtant dans l’affaire
Rien ne prouve
Que c’est d’un seul coup de revolver
Qu’un cœur s’ouvre
Moi, j’aimerais n’avoir rien
Pour plaire
À tous ces gens
Qui sont tellement
Qui sont
Qui sont
Certes un peu flous
C’est bien ça qui tue
Mais est-ce à dessein
Qu’on gronde ?
Qu’en penser, fou
Si tout ça s’est tu
Serait-ce la proie
De l’ombre ?
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