Le meilleur, le pire (EP)

by Ronan Damiel

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1.
Pure cotton, leather style On s’fashionne une vie de paille Les cloportes aujourd’hui Colportent en décote L’embellie Tout en bas de ma vie J’aperçois des souris Dingue ce qu’elles ont grandi Mais je lâcherai pas la maille Quand je dis non, c’est stop – stop Moi, pour trouver la vibe J’ai la mélodie top Reposant sur le vide My dreadful destiny Je l’ai fait naître ici L’indécence aujourd’hui Je n’en connais pas le prix Pedigree sur l’épaule Comme tous les chats, je miaule La couple industry S’étiole à ma botte, comme je l’envie Attirés par le vide La semaine accomplie Faudrait pas qu’on s’ennuie S’écoulant sous le kohl Ma vie n’est qu’un amas de tôles Bien sûr, I disagree Quand j’étreins ma superbe – oh, dis J’commets aucun délit My successful story C’est moi qui l’ai choisie Quant à la connerie Je n’en connais pas la prix Les gens sont indécis C’est tout moi qu’ils envient But how could they know me Je suis l’économie Rien en-deçà n’a pas de prix
2.
Les quidams 04:26
Autant se ficher dans un monastère Aduler l’arpent des tziganes L’esprit qui porte au-delà de nos frontières Envie le ramdam des quidams Si l’on tourne à l’envi, qu’on vit la mine à l’envers Tous ces beaux vestons sont de paille Tourner la clé, voilà la belle manière D’aider le restant des quidams Ici, les extrêmes ont leur caractère Chacun fait son foin des quidams Faut travailler, s’extirper de la misère Pas tourner les pouces sous la table Si l’on tournait nos yeux d’un bleu d’une autre matière Tous ces bons aryens qui se fanent Vivre sa vie dans un pays sans frontières C’est bon pour les chauffeurs de salle Les quidams rament Ils sont de partout, sur les tables Les quidams rament, dament Les pions de plomb du vague à l’âme Autant se tirer dans un monastère Coupé du restant des quidams J’aurai bien pour moi les clés de ma tanière Et si l’un d’eux rôde, je l’empaille Si l’on tourne à l’envi, qu’on vit de vile manière Pourquoi s’enticher des murailles Tourner à vide, voilà la belle manière D’acculer enfin le ramdam Les quidams rament Ils se planquent partout, sous les tables Les quidams rament, dament Les pions de plomb du vague à l’âme Les quidams rament Ils sont de partout, sur les tables Les quidams rament Jouent les espions du macadam Vague à l’âme Macadam Les quidams rament Ils se planquent partout, sous les tables Les pions de plomb du vague à l’âme Ils sont de partout, sur les tables Jouent les espions du macadam Vague à l’âme Macadam
3.
Wellington 04:54
Les joueurs de faux n’appellent jamais plus Well done Des cartons, j’en ai descendu Des tonnes Posée la rancœur d’un coin perdu Welcome Les bruits des jardins défendus À l’orient des imprévus Et sur les berges au Nord du pont de Wellington Road Les nuits d’automne L’envie m’abandonne Les jours d’aubaine je ne ramasse plus Ma pomme Les serpents ne tentent jamais plus Personne Les diables y fredonnent un aperçu D’Elton Qui, au dire des gardiens corrompus Changerait souvent de point de vue Et sur les berges au Nord du pont de Wellington Road Les jours d’automne La vie m’abandonne Quand sous mes pas résonne le pont de Wellington Road Les jours maldonne La nuit s’en tamponne Voyez qu’au premier plongeon la vie Pardonne C’est lorsqu’on ne s’y attendait plus Qu’on sonne Les voix du corps y ont la berlue Welcome J’y mène mes chagrins défendus Et l’horizon ne tarde plus Quand sous mes pas résonne le pont de Wellington Road Les nuits d’automne La vie me pardonne Et sur les berges au Nord du pont de Wellington Road Les jours maldonne Les filles s’abandonnent Les jours maldonne La vie s’en tamponne
4.
J’ouvre les yeux – fatale, autour de moi Se joue la scène Soudain la ville est sans dessus de soi L’or coule à mes veines Mais sa couleur est sans éclat Je sais ; je l’ai senti J’ai la profondeur en émoi Ai-je peur ? Aurais-je dormi ? On se détourne, on sort, de ci, de là Chacun sa peine Bientôt sept heures qu’on lorgne sur les toits Plus de problèmes Et je n’ai peur que du meilleur Mon cœur affronte le pire Sous la pesanteur, en douceur S’étire Ma litanie Mon cœur Mon étoile affleure Là mon pays Mais si je meurs à mon étoile Âme sœur Mon cœur Mon étoile a peur Meurt mon pays Mais si je meurs à mon étoile Âme sœur Aurais-je l’envie ? Vous n’êtes pas là Je ne suis pas libre S’il ne fallait pas Pourquoi me choisir ? Vous n’êtes pas là Je ne suis pas libre S’il ne fallait pas Pourquoi me trahir ? Allons enfants, prions Puisqu’on nous voit Chauffeurs de traîne Scellons nos corps encore qu’on brûlera Loin, loin sur les plaines De tous les Führer, le meilleur Tous traînent quand tombe le pire Pour ces brocanteurs enjôleurs Expire ma Lituanie Mon cœur Mon étoile affleure Là mon pays Mais si je meurs à mon étoile Âme sœur Mon cœur Mon étoile au cœur Meurt mon pays Mais si je meurs à mon étoile Âme sœur Serais-je grandi ? Vous n’êtes pas là Je ne suis pas libre S’il ne fallait pas Pourquoi me trahir ? Dieu, Vous n’êtes pas là Père, je ne suis pas libre S’il ne fallait pas Pourquoi me bannir ? Vous n’êtes pas là Je ne suis pas libre S’il ne fallait pas Pourquoi me bannir ? Dieu, Vous n’êtes pas là Père, je ne suis pas libre S’il ne fallait pas Pourquoi me choisir ?
5.
L'usure 04:08
Je ne passerai pas mon temps A faire des pantomimes Tous les enfants sont méchants Pour peu qu'ils s'expriment Qu'ils soient de chair Ou de vent Les chevaux qu'ils dessinent Ont des sabots bien trop grands Pour être mobiles Faveur inutile C'est un cumul évident Cet enfer de vivre Qui veut le couple un tourment Qu'un sourire avive Il faut plus qu'un simple écran Fruit de leurs mimines Pour financer décemment L'achat d'une berline Le frigo, la piscine Chez moi, ils trouvent leur élan A la caisse de l'usine Qui peut dire que les enfants N'ont pas l'or facile Ce serait bien plus humiliant Qu'ils trouvent leur subside Sur le dos des pauvres gens Qui comme moi s'échinent A faire de ces ruines A faire de la Chine Un orient Je ne passerai pas mon temps A faire des pantomimes Tous les enfants sont des grands Dans ma grande usine

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Disponible sur : Deezer, Spotify, Apple Music, Google Play Music, Amazon Music.

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released September 23, 2011

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Ronan Guillot Rennes, France

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